Avec 63 000 logements indignesselon les chiffres de la Fondation Abbé Pierre, la Bretagne confirme que la lutte contre les logements précaires est loin d’avoir commencé sur son territoire. Le mal-logementl’est dans tous les domaines et pas seulement énergétique. En plus, il touche une majorité de propriétaires vieillissants qui méconnaissentles dispositifsd’aides et de financement en place et qui continuent de subir sans broncher la précarité de leur logement. En Bretagne, votre expert en pathologies du bâtiment œuvre aux côtés de nombreux clientsqui militent contre l’habitat indigne et qui sollicitent les expertises nécessaires pour l’éradiquer. Quelles sont-elles ?
En Bretagne, comme le précise la Fondation Abbé Pierre, les deux tiers des logements indignes sont des maisons individuelles dont la majorité, soit 75 %, sont occupées par leurs propriétaires. Pour être plus précis, il s’agit de deux cent mille personnes en situation de précarité et pas seulement énergétique,dont un tiers au sein de communes rurales. La plupart de ces ménages sont vieillissants, isolés et peinent à avouer leur situation. En plus, face à la complexité des démarches administratives à accomplir aux fins d’obtenirdes aides et financements pour rénover leurlogementqui ne couvriraient pas la totalité de leurs dépenses, ils abandonnent rapidement tout projet de ce type. Alors à quand une véritable prise en compte des pouvoirs publics de la dégradation et de la faiblesse énergétique des logements ruraux en Bretagne ? En attendant, de nombreuses associations prennent le relais pour accompagner les populations en situation de précarité dans leur projet de réhabilitation de leur logement, une initiative qui nécessite obligatoirement une étude de l’existant.
Pour déterminer les pathologies qui rendent indigne un logement breton mais aussi situé dans toute autre région, il existe diverses expertises très pertinentes dans l’existant comme :
Création web : www.arobiz.com