La gestion des travaux en copropriété connaît des évolutions importantes, notamment en cette fin d’année 2024 et début d’année 2025. C’est toute la France qui est secouée par les nouvelles mesures, et la Bretagne n’est pas épargnée. Les défis climatiques et énergétiques sont nombreux ici aussi. Alors, faisons le point sur les nouvelles réglementations qui visent à encadrer et faciliter des travaux.
L’un des enjeux et changements majeurs de cette année concernera la rénovation énergétique des biens classés F ou G, et leur interdiction de location. Ces passoires thermiques seront petit à petit éliminées du marché immobilier locatif. Les biens G ne pourront plus être loués comme résidence principale, et les biens F et G comme meublés touristiques. Ces logements, particulièrement nombreux dans le parc immobilier ancien breton, sont au cœur des priorités, car ils sont trop énergivores et émettent une trop grande quantité de gaz à effet de serre. Les nouvelles lois imposent donc la réalisation de travaux pour améliorer leur performance énergétique, avec des aides spécifiques comme MaPrimeRénov’ ou des subventions locales.
Les assemblées générales de copropriété doivent désormais inclure à l’ordre du jour les audits énergétiques obligatoires pour les immeubles de plus de 50 lots et débattre des solutions de financement des travaux. En Bretagne, certaines collectivités proposent un accompagnement technique pour simplifier ces démarches et maximiser les aides disponibles.
À partir de 2025, la location des logements classés G sera interdite, une échéance qui inquiète de nombreux copropriétaires. Face à ce défi, un délai raisonnable a été proposé pour la réalisation des travaux en copropriété. Ce délai s’explique tout simplement par la complexité de la mise en place de travaux dans une copropriété. Ainsi, les locations de biens classés G seront acceptées, si la copropriété a prévu des travaux de rénovation énergétique.
Création web : www.arobiz.com