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Dynamique immobilière post-crise : une évolution positive à l'horizon - 22/04/2024

Le secteur immobilier pourrait-il entrevoir un renouveau après la période tumultueuse traversée ? Les récentes évolutions dans le secteur bancaire, avec des taux d'intérêt légèrement réduits et une reprise des prêts, ainsi que le remaniement du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), semblent indiquer un vent de changement. Faut-il alors se hâter de vendre à un prix réduit ou patienter pour obtenir une meilleure offre ?

Depuis 2022, le secteur immobilier a subi les affres de la crise du crédit, avec une hausse des taux d'intérêt et un durcissement des conditions d'emprunt. Cette situation a affecté le pouvoir d'achat des aspirants propriétaires et entraîné une diminution de leur capacité à emprunter. Cette réduction du nombre d'acheteurs et de leur budget a engendré une baisse des transactions immobilières et, par voie de conséquence, une chute des prix de l'ordre de 5 % au niveau national. Cependant, depuis le début de l'année 2024, les banques ont commencé à assouplir leur politique de prêt. Les taux d'intérêt sont repassés sous la barre des 4 % pour un emprunt sur vingt ans, les dossiers solides pouvant même espérer obtenir un taux de 3,70 %.

Cette tendance positive pourrait se poursuivre et détendre légèrement le marché immobilier. L'Observatoire Crédit Logement (CSA) a déjà noté une hausse des prêts immobiliers accordés en début d'année 2024, signe d'un retour progressif des acheteurs, notamment des primo-accédants. La prudence reste toutefois de mise. Le marché immobilier est en pleine transition vers une « nouvelle normalité », caractérisée par des taux d'intérêt raisonnables et des acquéreurs prudents. Les acheteurs ne retrouveront pas le niveau de pouvoir d'achat perdu depuis 2022 et leur capacité de financement ne sera pas entièrement restaurée.

Les métropoles, particulièrement Paris, connaissent les plus fortes baisses de prix. La capitale a en effet vu son prix moyen au mètre carré chuter de 6,8 % sur les douze derniers mois. Par contraste, le marché immobilier des villes côtières et des stations de montagne reste dynamique, attirant des acquéreurs moins dépendants du crédit et recherchant la qualité de vie ou des investissements locatifs touristiques. Avec la loi Climat et résilience, les logements classés G étaient sur le point d'être déclarés inaptes à la location dès janvier 2025, suivis des logements F en 2028. Cela entrainait une dévalorisation significative de ces propriétés sur le marché. La réforme DPE 2024 a permis une réévaluation de la qualité énergétique de nombreux biens, modifiant les perspectives pour les propriétaires de petites surfaces. Enfin, les Jeux Olympiques à venir pourraient influencer le marché, particulièrement à Paris et pour les propriétés haut de gamme. Il faut toutefois garder à l'esprit que les bénéfices potentiels liés à cet événement sont incertains et ne devraient pas constituer la base principale des décisions immobilières.


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